Cours de Claude Longchamp à IDHEAP
Le rôle des autorités dans les campagnes électorales et de votation est devenu plus actif. Il devient de plus en plus important, standardisé à un nouveau niveau.
Quelles sont les possibilités et les limites de la communication politique des autorités à l’occasion d’élections et de votations ? Le cours d’aujourd’hui étudie cette question.
Qu’est-ce que c’est une campagne électorales, et quelles sont ses effets? – Les questions qui sont traitées pendant ce cours.
Les autorités ne sont généralement pas directement impliquées dans les campagnes électorales; nous traitons cependant cet aspect, car les campagnes sont mieux étudiées et peuvent contribuer à une meilleure compréhension de la communication politique des décisions. Nous y apprenons les visions théoriques, que la psychologie, l’économie et la science de la communication ont développé, connaissent et en discutent l’utilisation pour les élections du conseil national 2007.
Les autorités sont plus ou moins engagées dans les campagnes de votation – soit du côté “pour” les référendums, ou (généralement) du côté des “contre” pour les initiatives populaires. Pour pouvoir comprendre les effets de la communication, nous apprenons à connaître le dispositif, qui a été spécialement développé pour l’analyse dynamique des votations populaires. Nous apprenons à définir ce que sont les prédispositions des décisions et comment on y a recours dans la communication de campagne.
Dans la troisième partie du cours, nous appliquons ce que nous avons appris sur la formation d’opinion à la votation populaire pour l’adhésion de la Suisse aux accords de Schengen et Dublin, et discuterons des questions posées par les participants sur les conclusions de la généralisation.
Les documents du cours peuvent être consultés en allemand ou en français.
Claude Longchamp
Mein Stimmungsbericht
Je serai malheureusement absent le 3 avril et le regrette encore plus maintenant que j’ai vu vos transparents et constaté que vous parlerez de Schengen/Dublin, entre autres thèmes, dont je m’occupe professionnellement.
J’ai toutefois préparé quelques questions à votre intention. Les voici:
1) Constate-t-on une évolution ces dernières années concernant le moment auquel les votants arrêtent leur opinion ?
2) Est-ce que ce moment dépend du thème ou est-ce une évolution plutôt temporelle (dans les années 70 on se décidait plus tôt et maintenant plus tard, ou l’inverse) ?
3) Avec l’introduction du vote par correspondance, constate-t-on une tendance des votants à se décider plus tôt ?
4) Y a-t-il une différence concernant le moment de la décision entre les enjeux de politique interne et ceux de politique extérieure ?
5) Des commentaires valables pour des votations « européennes » peuvent-ils être généraliser à d’autres votations de politique étrangère ou interne ?
6) Le rôle de la presse en tant que source d’information a-t-il changé dans le temps ?
7) Qu’en est-il du rôle des nouvelles techniques de l’information : Internet, blogs, etc. ?
8) Comment choisissez-vous l’équipe qui sera chargée d’analyser une votation ? Selon quels critères ? [Souvent ces dernières années pour les votations européennes, Linder & Co].
Je vous remercie et vous souhaite un excellent cours.
Sehr geehrter Herr Bulliard,
besten Dank für die Nachfrage. Gerne nehme ich hier, in der gebotenen Kürze Stellung.
Wir können keine systematische Verschiebung der Entscheidfindung in den letzten Jahren nachweisen. Ein Grund ist jedoch, dass stichhaltige Langzeitdaten sehr selten sind.
Mit Sicherheit ist das “Thema” wichtiger für den Moment der zeitlichen Entwicklungen in der Entscheidfindung als der generelle soziale oder mediale Wandel. Wir kennen zwei Faktoren recht gut: Je einfacher ein Thema zu verstehen ist, desto schneller geschieht die Entscheidung, und: je betroffener man sich durch eine Entscheidung fühlt, desto schneller gibt man eine Antwort. Beides hat mit der Vertrautheit von Fragestellung und -antworten aufgrund der Alltagserfahrungen zu tun. Davon werden wir im Kurs ausführlich sprechen. Generell gilt: Je mehr ich eine Frage, die sich in einer Abstimmung stellt, aufgrund meiner Alltagserfahrungen beantworten kann, umso weniger brauche ich Informationen (und damit Zeit), um eine verbindliche Antowrt zu geben!
Die briefliche Stimmabgabe hat den Entscheidungszeitpunkt nur marginal beeinflusst. Verändert wurde der Moment, bei dem man sich nicht mehr umentscheiden kann. Wir beobachten, dass die schelle vorzeitige Stimmabgabe jedoch nur dann genutzt wird, wenn man in allen Themen, die sich stellen, eine eindeutige Position hat. Sonst zögert man die Entscheidungen meist in die letzte Woche, statt bis auf den letzten Tag hinaus.
Systematische Unterschiede zwischen innen- und aussenpolitischen Entscheidungen, die nicht durch die obigenm Faktoren beschrieben würden, sind mir, bezogen auf die Meinungsbildung nicht bekannt. Anders sind aber die Kampagnen: Sie sind bei aussenpolitischen Entscheidungen in der Regel länger und ausführlicher, und meist geniessen sie in den Medien auch hohe Aufmerksamkeit.
Ausserhalb von Europa-Entscheidung haben wir kaum Vergleichsabstimmungen, sodass Vergleiche recht schwierig sind.
Die Informiertheit der BürgerInnen, die sich an Abstimmungen beteiligen, hat sich seit den 80er Jahren verbessert. Das hat verschiedene Gründe: Man nimmt nicht (mehr) teil, wenn man sich nicht informiert hat; die Medienvorarbeiten sind gezielter und intensiver geworden, etc.
Vielleicht erhöhte sich die Informiertheit aber nicht mehr. Neueste Trends zeigen, dass die jüngere Generation die Informationen auf die Schnelle auch bei Abstimmungen bevorzugt: also, Gratiszeitungen, Plakate und Internet, die hier alle an Bedeutung gewinnen!
Das Internet ist für Zielgruppen wie Journalisten, LehrerInnen, Anwälte etc. zwischenzeitlich sehr wichtig, für die Massenkommunikation jedoch nicht. Es bringt in einem gewissen Masse den two step flow of communication zurück: Intensive MediennutzerInnen nutzen auch Internet, und können damit zu wichtigen Multiplikatoren werden.
Blogs befinden sich eindeutig erst in der Probephase für die politische Kommunikation bei Wahlen und Abstimmungen.
So ich hoffe, das reicht fürs erste, ich verbleibe, mit freundlichem Gruss
ihr CL.
[…] politicon) Jüngst habe ich am IDHEAP in Lausanne über politische Kampagnen referiert. Nicht zum ersten Mal ist mir bei diesem oder einem mit ihm verwandten Thema aufgefallen, […]
Cher Monsieur,
Je vous remercie de vos réponses détaillées et fort intéressantes qui me font encore plus regretter mon absence du 3 avril!
Meilleures salutations
Pascal Bulliard